Article réalisé dans le cadre de la séance 1 du séminaire : Approches spatiales de l'histoire, organisé par Christian Herriot et Pierre Vernus.
À partir des sources issues de l'amirauté de Bayonne que j'ai obtenu depuis les archives départementales des Pyrénées-Atlantique, j'ai pu mettre sur carte, la zone d'activité des corsaires basques français.
À partir des sources issues de l'amirauté de Bayonne que j'ai obtenu depuis les archives départementales des Pyrénées-Atlantique, j'ai pu mettre sur carte, la zone d'activité des corsaires basques français.
En croisant les outils de
Google Map et de Google Earth, on retrouve, ci-dessus, les ports
corsaires français et associés à la course en bleu. En effet,
Saint Sebastien et Vigo sont deux ports espagnols ayant des liens
avec Bayonne. Il s'avère que lorsqu'une prise ne peut être ramenée
pour être vendue, ou pour une autre raison, au port d'origine du
corsaire, il n'était pas rare que celui-ci relâche dans les ports
les ibériques. A l'inverse en orange, il s'agit des ports d'origine
des prises.
Ces points de repères
permettent de mettre en évidence la zone d'activité corsaire à la
fin du 18ième siècle sur la façade atlantique occidentale,
ci-dessous.
Par
conséquent, la surface rouge représente un espace à haut risque pour
les navires marchands. Des résultats qui en fonction des sources peuvent
être
porter à l'échelle mondiale. Nous pouvons supposer que les espaces
concernés reflèteront majoritairement des lieux de conflits entre
la France et l'Angleterre.
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